Articles

Affichage des articles du 2018

Les événements aux origines du mythe moderne du vampire

Au XVe , trois événements majeurs : le pape Innocent VIII fait reconnaître officiellement l’existence des morts-vivants, Gilles de Rais (1404-1440) en Europe occidentale vide les villages de leurs enfants, Vlad IV (1431-1476) en Europe orientale se fait connaître par ses actes d’une grande cruauté. « Dracula » signifie « dragon », « diable » en roumain, « vampire » en moldave : tout un programme… En 1611 , c’est la comtesse Erzsébeth Bathory (1560-1614) qui se distingue : elle fait tuer des jeunes filles, boit leur sang et se baigne dedans pour garder une jeunesse éternelle. Elle meurt « emmurée » dans sa chambre, « toujours aussi belle » à cinquante-quatre ans… La légende est lancée. Gilles de Rais, Vlad IV et Erzsébeth Bathory sont les trois modèles historiques. Au  XVIIIe , les philosophes (Rousseau et Voltaire) réfutent toutes ces légendes : le vampire entre en littérature. La genèse du mythe moderne du vampire est très précisément et longuement expliquée dans

Romans sur le mythe du vampire

Livre des Vampires (Inde, XIe) POLIDORI, Le Vampire (1818) MATURIN, Melmoth (1820) BERARD, Lord Ruthwen ou Les Vampires (1820) NODIER, CARMOUCHE, JOUFFROY, Les Vampires (1820)  BALZAC, Le Centenaire (1822) GAUTIER, La Morte amoureuse (1836) MAUPASSANT, Sur l’eau HUYSMANS, Là-bas (sur Gilles de Rais) E. T. A. HOFFMANN, La Vampire TOLSTOI, Oupires TOLSTOI, Le Vampire (1841), La famille du Vourdalak (1847) DUMAS, Histoire de la dame pâle (1849) LE FANU, Carmilla (1872) STOCKER, Dracula (1897) ROSNY, La jeune vampire (1920) MATHESON, Derrière l’écran (1951), Je suis une légende (1954) RICE, Interview with a vampire (1976) Suzy Mckee Charnas, Un vampire ordinaire S.P. Somtow, Vampire Junction Robert Bloch, Le Croquemitaine viendra te chercher Carl Jacobi, Révélations en noir Jeff Rice, Nuit de terreur Stephen King, Salem Robert McCammon, Soif de sang Gardner Dozois et Jack Dann, Plus morts que morts-vivants

Buffy contre les vampires, série de Joss WHEDON

Dans cette série, un être devient un vampire dès qu’un vampire le mord et qu’il en meurt. On retrouve assez peu le thème du vampire qui en crée un autre et qui lui apprend des choses : la dimension créateur-créature, professeur-élève existe principalement dans le collectif Darla / Angel / Drusilla / Spike. Le vampirisme ici ressemble un peu à une maladie comme la rage : on est mordu, on en « meurt », et on devient un être peu recommandable qui survit à son tour en mordant les autres et dont le corps et l’esprit subissent des modifications pour finir par suivre un autre mode de fonctionnement – on a l’impression que le personnage devient un fou cruel et dangereux. Il change totalement de personnalité et « perd son âme » comme ils aiment à le répéter. Ce qui signifie que le vampire inverse les notions et estime le Mal comme un grand Bien, comme quelque chose de très plaisant. Le vampire chez Buffy revêt ainsi une dimension diabolique au sens chrétien du terme. Le questionnement est alo

Entretien avec un vampire, film de Neil JORDAN

Par rapport à Dracula , radicalement différente est la perspective de ce film. Il n’y a pas un vampire, mais plusieurs ; et aucun n’est le « vampire originel », donc aucun n’a sur l’autre la priorité de la « fondation du mythe ». C’est un petit groupe d’êtres différents au sein d’une société qui n’a pas les moyens de les comprendre. Il ne s’agit pas d’un individu isolé dans une perspective historique, mais de quelques personnages inventés qui communiquent entre eux. Autre différence : ce sont les vampires qui ont la parole, et presque exclusivement eux. Et ces personnages – les vampires – se posent des questions, cherchent des réponses. Ici la question n’est pas « comment lutter contre le mal que représente le vampire », mais « qu’est-ce qu’un vampire, quelle est sa nature, son rôle, son essence ». On s’éloigne donc énormément des concepts de Bien ou de Mal. En fait, seul Louis, au moins au début, raisonne vraiment avec ces concepts lorsqu’il se pose des questions ; les vampires qui on

Dracula

Le roman de Bram Stocker Un homme craint un vampire à cause de sa différence, il souhaite devenir vampire pour être différent. Cette différence est vue comme fondamentalement mauvaise et diabolique, au sens étymologique, dans le roman de Bram Stocker (puis dans le film de Coppola) où le point de vue se focalise presque exclusivement sur les « représentants du Bien » (l’innocence, la pureté, la foi, l’intelligence au service de la foi, la connaissance surtout morale) en lutte contre ce Mal absolu incarné par le vampire. Dans cette perspective, on cherche à étudier cette différence dans le seul et unique but de la combattre et de la réduire à néant, sans chercher à la comprendre, à la ressentir instinctivement (dans une sorte de communauté d’esprit avec le vampire, afin de le comprendre au sens affectif du terme) ou à l’étudier objectivement, c’est-à-dire sans considération éthique du Bien et du Mal. Cette focalisation est évidemment due au contexte (au moins en partie) : l’auteur est

Et dans les autres mythologies ?

Celtique, indienne, mésopotamienne, iranienne, chinoise, aztèque...

La Bête du Gévaudan

On peut tout de suite éliminer l'hypothèse de la rage : un animal atteint de cette maladie meurt quelques jours à peine après l'avoir contractée.

Peter Stumpf

Iconographie

L'iconographie historique du loup-garou, principalement de l'Antiquité gréco-romaine, germanique, et de l'époque moderne, est disponible sur cet album Flickr.

Gilles Garnier, le loup-garou

La Louve de l'Antiquité romaine

Ce qui saute aux yeux chez les Romains, c'est la symbolique de la Louve, qui recueille et nourrit (allaite) les jumeaux Romulus et Rémus, leur sauvant ainsi la vie. On est loin de la symbolique sauvage et meurtrière qu'on prête d'ordinaire aux loups et aux hommes comparés à des loups : ici c'est un rôle maternel et nourricier que revêt la louve. Est-ce parce que c'est une femelle, et non un mâle, que cet animal a tout d'un coup droit à un rôle positif ? Les hypothèses restent ouvertes. Une interprétation de la Louve romaine réside dans la lupa de l'époque : la prostituée désignée ainsi en référence au "cri de louve" qu'elle poussait pour attirer les clients. Les fondateurs de la Ville éternelle auraient ainsi été recueillis et nourris par une prostituée au grand cœur.

Sitographie, ressources en ligne

Sites et émissions scientifiques qui abordent le loup et le mythe du loup-garou : Histoire du loup-garou entre lycanthropie savante et croyances populaires : France Culture https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/histoire-du-loup-garou-entre-lycanthropie-savante-et-croyances-populaires Atelier : "Animal et animalité. Stratégies et modes de représentation dans les littératures d’expression française" (Vancouver) : Fabula  https://www.fabula.org/actualites/atelier-animal-et-animalite-strategies-et-modes-de-representation-dans-les-litteratures-d_86382.php Quand les hommes aimaient les loups : France Culture https://www.franceculture.fr/histoire/quand-les-hommes-aimaient-les-loups Voir mon  billet de blog . L'homme et le loup, par l'ethnozoologue Geneviève Carbone, sur France Culture Voir mon billet de blog . Le loup, une histoire culturelle, Michel Pastoureau sur France Culture https://www.franceculture.fr/emissions

Qu'en dit la médecine ?

Certaines maladies rares, d'origine génétique, peuvent expliquer en partie la création du mythe du loup-garou. On peut citer : l'hypertrichose (l'excès de poils) la porphyrie (photosensibilité) l'hématophilie l'hématodypsie Quid du Feu de Saint-Jean ? MàJ : 21/09/18

Pétrus Borel, l'homme-loup

Pétrus Borel (1809-1859) est un poète français marginal qui incarne, par une tendance à l’humour macabre et une expression parfois chaotique, un des aspects du romantisme noir. S’étant fait appeler le Lycanthrope , c’est-à-dire « l’homme-loup », Pétrus Borel publie, à l’âge de vingt-trois ans, sa première œuvre, un recueil de poèmes intitulé Rhapsodies (1832) puis, l’année suivante, fait paraître Champavert, contes immoraux (1833).  N’ayant pas rencontré le succès et devenu de plus en plus misanthrope, Borel se replie un temps dans le calme de la campagne champenoise. Après diverses activités journalistiques et littéraires - dont une belle traduction de Robinson Crusoé de Defoe (1836) -, Borel publie ce qui sera sa dernière œuvre importante, Madame Putiphar (1839), laquelle ne lui apporte pas la reconnaissance attendue. (Source : Encarta) Pour approfondir .

Hommes-animaux

Chien, renard, chacal, hyène, etc. Quels sont ces animaux associés à l'homme ? Quels sont leurs points communs ? Ils changent selon les aires géographiques et culturelles. Ont-ils toujours un lien évident avec l'humain ? Pas obligatoirement si on suit l'Edda sur Odin : « Il changeait de forme.Alors son corps gisait comme endormi, ou mort, mais lui, était oiseau ou animal, poisson ou serpent,et il allait en un instant dans des pays lointains vaquer à ses affaires ou à celles d'autrui. »

Bram Stocker

Bram Stocker est le créateur d'une oeuvre magistrale et fondatrice sur le mythe du vampire, Dracula. Même si cet auteur n'a pas à proprement parler écrit sur le mythe du loup-garou, il y a malgré tout, dans son chef-d’œuvre Dracula , des éléments qui s'écartent de la thématique purement vampirique. Un article d'Actualitté nous rappelle qu'en effet, Dracula peut se changer en loup : « Dracula est essentiellement un vampire, mais il a certaines caractéristiques liées au loup-garou — quand il saute sur le navire à Whitby, Bram le présente en grand chien noir, et, à Londres, il se change en loup. »... Bram Stocker s'est, de son propre aveu, inspiré d'un ouvrage du prêtre Sabine Baring-Gould, Lycanthropy : the study of Werewolves and vampire story called Margery of Quether ; comme il nous l'explique dans une interview réalisée le 1er juillet 1897 par Jane "Lorna" Stoddard pour le British Weekly Magazine : “I also learned something from Mr. Barin

Loups-garous et vampires

Il existe de nombreux points communs, sortes de porosités, entre ces deux mythes, depuis les origines. On peut dire que ce sont des frères ou des cousins : intolérance au soleil  intolérance à l'argent, balles de revolver et bijoux dents, mâchoires et morsures  se nourrir du corps d'un autre être humain : cannibalisme transformations physiques : thème de la métamorphose corporelle et / ou psychologique, avec celui de la monstruosité questionnements sur la nature humaine ou démoniaque de la créature sexualité exacerbée ... La mort, l'immortalité sont peut-être les thèmes qui différencient le plus ces deux mythes. Le sang serait un "élixir de vie" qui "réveille le double magique" qui échappe ainsi à la décomposition. Derrière cette image, un désir d'immortalité, d'éternelle jeunesse, de bonne santé. Loups-garous et vampires : thème du personnage transgresseur des normes sociales, fascination pour la mort et pour les expériences-li

Les oeuvres littéraires, romans et nouvelles inspirées du mythe du loup-garou

Le loup-garou dans l’Antiquité classique : Hérodote,  Historia ( Enquête) , IV, 105 (les Neures) Pline l’Ancien, Histoire naturelle , VIII, 80 Virgile, Bucoliques , VIII, 97 Ovide, Métamorphoses , I, 209 (Lycaon) Pétrone, Satyricon , 62 St Augustin, Cité de Dieu , XVIII, 17 Isidore de Séville, Etymologies , 11, 4, 2   Voir les textes concernés Le loup-garou en Germanie : Saga des Völsungar (voir Claude Lecouteux,  Fées,sorcières et loups-garous ) Egill Skallagrimsson, Saga d'Egill fils de Grimr le Chauve (Xe, Islande) Snorri Sturluson Ari le Savant Saxo Grammaticus (voir Régis Boyer ) Jens Christensen à Ersted au XIXe Le loup-garou dans le Moyen-Age occidental : Marie de France, le Bisclavret (~1165), Lai Burchard de Worms, Decretum , XIX, 5, 151 Nennius, Histoire des Bretons Guillaume d’Auvergne, De Universo , II, 13 Jacques Sprenger et Henri Institoris, Le Marteau des Sorcières , I, 10 (1486) Jean de Nynault à Tourange en 1661, De la Lycanthropie,

Conte : le Petit Chaperon Rouge revisité

Voici une réécriture du conte de Charles Perrault, que j'ai écrite : Texte d'origine : Le Petit Chaperon Rouge, Charles Perrault "Il était une fois une petite fille de Village, la plus jolie qu’on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien, que partout on l’appelait le Petit Chaperon rouge. Un jour sa mère ayant cuit et fait des galettes, lui dit : — Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade, porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. Le Petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre Village. En passant dans un bois elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n’osa, à cause de quelques Bûcherons qui étaient dans la Forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu’il est dangereux de s’arrêter à écouter un Loup, lui dit :

Les publicités inspirées du mythe du loup-garou

Only the brave, Diesel Cette publicité ne contient pas de loup-garou stricto sensu, mais elle réunit l'homme et le loup d'une manière explicite qui rend hommage aux qualités que l'on peut trouver dans le mythe du loup-garou. Et elle est très esthétique, avec un acteur qui exprime bien les émotions du court-métrage. Le Loup, Chanel n°5 Cette publicité joue sur les codes du conte : c'est le Petit Chaperon Rouge, avec des loups assez peu effrayants...

Les séries TV inspirées du mythe du loup-garou

Buffy contre les vampires X-files : Métamorphoses , saison 1 épisode 18 Entre chien et loup (Alpha),  saison 6 épisode 16 Peur bleue (X-Cops), saison 7 épisode 12 Mulder and Scully Meet the Were-Monster , saison 10 épisode 3 True blood  Penny Dreadful, de John Logan  Being human, de Toby Whithouse  Teen Wolf  Vampire diaries  The gates (série) Beauty and the beast  Grimm

Les films inspirés du mythe du loup-garou

Wolf, de Mike Nichols The Wolfman, de Joe Johnston  Morse, de Tomas Alfredson  Le loup-garou de Paris, de Guy Endore Harry Potter et le prisonnier d'Askaban  Le Loup-garou de Londres, de John Landis  Le loup-garou, de Waggner  La nuit du loup-garou, de Terence Fisher Ame et Yuki  Frankenstein rencontre le loup-garou  Hurlements  Ladyhawke, la femme de la nuit  Peur bleue  Underworld 1 à 4 Waxwork  Werewolf in a women's prison  Ginger Snaps  Van Helsing X Men (Wolverine) L'enfer des loups  Cursed  Providence  Conquest Dog soldiers  La compagnie des loups  La furie des vampires  Le mystère de la bête humaine  L'empreinte de Dracula  Le goût du sang Twilight  Skinwalkers  La belle est la bête Animals The werewolf next door Le loup des malveneurs Nuits de pleine lune Le loup de la nuit Un amour de loup-garou Le chaperon rouge War wolves Les immortels de la nuit Full moon renaissance Dylan dog Elvira, maitre

Kornwolf, Le Démon de Blue Ball, de Tristan Egolf

Quelques spoilers... Il s'agit bien du mythe du loup-garou, mais écrit dans un cadre particulier qui lui donne une saveur différente. L'auteur a grandi dans la communauté amish de Pennsylvanie, et c'est là qu'il crée son personnage, qu'il ancre dans une légende locale, celle du Démon de Blue Ball. Les différents personnages du livre se côtoient dans plusieurs univers, celui de la communauté amish, celui de la salle de boxe, celui du journalisme essentiellement. La tension monte progressivement avec des récits de saccage sporadiques, tandis que les personnages s'installent et tentent de se faire une place au soleil. Mais les destructions empirent et finissent par focaliser l'attention de tous. Owen Brynmor, le renégat de Pennsylvanie envoyé sur place faire un reportage journalistique, mène l'enquête pour comprendre les événements qui d'après les descriptions faites par les habitants hystériques seraient commis par... un démon, un être anormal.

Vampires, loups-garous et autres créatures : salut les monstres ! Imaginales 2018

à écouter sur ActuSF . Cette conférence évoquait toutes sortes de « monstres » relevant aussi bien du fantastique (loups-garous, vampires) que de la science-fiction (androïdes, transhumanisme), aussi bien de l'imaginaire que de la réalité (personnes lourdement handicapées, personnes moralement monstrueuses). Il y en avait donc pour tous les goûts, pour tous les types de réflexion, pour toutes les catégories d'inquiétudes. Et pourtant, de nombreux, de très nombreux dénominateurs communs, dans cette conférence bouleversante et extrêmement instructive au cours de laquelle on a l'impression de redécouvrir ces créatures fantastiques qu'on croyait pourtant connaître : les loups-garous, les vampires, les humanoïdes. Car ce qu'ils ont en commun, la « monstruosité », c'est justement ce qu'il faut questionner, c'est là que se situe un des nœuds constitutifs de ces mythes. La monstruosité, c'est la différence, c'est ce qui est différent de nous. On

Varulven, de Garmarna : Le loup-garou, une ballade médiévale suédoise.

Cette chanson est chantée avec l'accent d'autrefois par le groupe Garmarna qui a manifestement accès à du folklore très intéressant : https://www.youtube.com/watch?v=VX0b3_8ZWzE Les paroles sont fascinantes : Jungfrun hon skulle åt stugan gå Linden darrar i lunden Så tog hon den vägen åt skogen blå Ty hon var vid älskogen bunden La jeune fille vierge devrait aller au chalet Le tilleul tremble dans le bosquet Puis elle a pris ce chemin à la forêt bleue Car elle était liée par l'amour Och när som hon kom till skogen blå Linden darrar i lunden Där mötte henne en ulv så grå Ty hon var vid älskogen bunden Et quand elle est venue à la forêt bleue Le tilleul tremble dans le bosquet Là, elle a rencontré un loup si gris Car elle était liée par l'amour Kära ulver du bit inte mig Dig vill jag giva min silversärk Silversärk jag passar ej på Ditt unga liv och blod måst gå Cher loup, ne me mordez pas Je vous donnerai

Autres publications

Roland VILLENEUVE Loups-garous et vampires , J'ai lu (1970) Loups-garous et vampires : les amants de la mort , Bordas (1991) Barbara Sadoul Du vampire au loup-garou Les métamorphoses du loup-garou La solitude du vampire (Maîtrise) Le loup-garou dans la littérature française et anglo-saxonne (thèse de doctorat en Littérature Générale et Comparée à Paris-3) Adam Douglas,  Loup-garou, qui es-tu ? Un mystère jamais élucidé Campros E., Nolane R.D, La chair et le sang : Vampires et vampirisme Dictionnaire des mythes du fantastique Le livre des êtres imaginaires , Borges J.L. Bernard Marillier,  Le loup Christophe Levalois,  Le loup : Mythes et Traditions Ronecker J.P., Le symbolisme animal: Mythes, croyances, légendes, archétypes, folklore Jean Gœns,  Loups-garous, vampire et autres monstres : Enquêtes médicales et littéraires Anny Bloch, Les êtres de la brume et de la nuit : peurs, revenants, loups-garous et sorcières d'hier... , Joan Finnigan, Witches, Ghos

Régis Boyer

Régis BOYER, décédé en 2017. Professeur émérite de langues, littératures et civilisations scandinaves à l’université de Paris IV-Sorbonne Agrégé de lettres de l'Université et docteur d’État  Directeur de l’Institut d’Études scandinaves Membre de l'Institut Européen en Sciences des Religions Il a publié de nombreux ouvrages et traductions dont : L’Edda poétique (Fayard, 1992),  Yggdrasill. La religion des anciens scandinaves (Payot, 1992),  Le Monde du Double. La magie chez les anciens Scandinaves (Berg International, 1986),  La mort chez les anciens Scandinaves (Les Belles Lettres, 1994)  La vie quotidienne des Vikings (Hachette, 1992). "Hamr, fylgia, hugr, l'âme pour les anciens Scandinaves", Heimdal 33 (1981) p 5-10 MàJ : 07/04/2019

Claude Lecouteux

Professeur émérite de l' Université de Paris IV - Sorbonne Titulaire de la chaire de littérature et civilisation germaniques médiévales, UFR d’Études germaniques et nordiques C'est un immense intellectuel qui a longuement travaillé sur différentes créatures mythologiques, en particulier dans les croyances germaniques et leur influence sur le monde folklorique médiéval et moderne européen. Une partie de son travail porte sur le mythe du  loup-garou , ses racines germaniques et ses caractéristiques dans les récits médiévaux. On peut citer à ce sujet : Ouvrages : Fées, Sorcières et Loups-garous : histoire du double au Moyen-äge (préface de Régis Boyer) Elle courait le garou : Lycanthropes, hommes-ours, hommes-tigres  : anthologie Au-delà du merveilleux :  essai sur les mentalités du Moyen âge ,  Presses universitaires de Paris-Sorbonne, "Cultures et civilisations médiévales", XIII, 1995, 255 p. 3e éd. augmentée. Les esprits et les morts, croyances médiév

Bibliographie scientifique

Il s'agit de livres scientifiques : ce sont des études réalisées par des spécialistes reconnus. Claude Lecouteux : voir le post qui lui est consacré. Régis Boyer : voir le post qui lui est consacré. Denis Duclos , sociologue, directeur de recherches au CNRS : Le complexe du loup-garou : La fascination de la violence dans la culture américaine ( La découverte , 1994 ; Pocket-Agora, 1998). Les vampires , colloque de Cerisy Jean Marigny, La fascination des vampires Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées Sigmund Freud, L’Homme aux Loups Claude Seignolle, Le conteur de loups Eliphas Levi, Dogmes et rituels de Haute Magie Bernard Merdrignac, «  Les loups, St Guénolé et son double  » , Religion et mentalités au Moyen-Age, 2003, p. 457-465 Bozzetto et Marigny,  Frères et soeurs de sang Bernard Terramorsi, « La figure mythique du cauchemar - Une écrasante présence   » , Figures mythiques médiévales aux XIXe et XXe siècles , 11 | 2004 : p. 4